La surprenante renaissance des trains de nuit

...Elle paraît bien lointaine l’époque où l’on pouvait «arriver à la gare au petit bonheur la chance et trouver une place le soir même». Ce fut pourtant l’expérience de Christophe Clivaz, auteur de Par-delà les soues du froid Borée (2023, arolla.biz). L’écrivain, installé aujourd’hui à Arolla (VS) où il tient une épicerie de montagne, y raconte ses périples: il a pris une vingtaine de trains de nuit entre 1991 et 1993 pour des séjours d’un mois. Direction la Scandina- vie. «Partant de Sion où j’habitais alors, je me rendais à Bâle, puis à Hambourg. De là je prenais le train de 19h24 et me réveillais vers midi à Oslo ou Stockholm. C’était le pied.»

Priscilia Chacón